La famille Riom est orginaire du Cantal. Ce sont des paysans et des ferblantiers.
Jacques Riom (1748-1796) et Anne Meiniel se marient dans la paroisse de Bredons.Leur premier enfant naît là-bas en 1775, mais le second, Louis, naît à Nantes en 1777. Ce sont les premières traces des Riom à Nantes.
Le couple Jacques Riom et Anne Meiniel auront de nombreux enfants (9 garçons et 5 filles) dont Jacques-Jean, né en 1779. Pour une raison qu'on ignore, Jacques-Jean va quitter Nantes pour Madrid en Espagne.
Là-bas, en août 1807, il épouse Marie-Louise Sermet. La famille Sermet avait quitté Paris en 1798 pour Madrid où le père exerçait le métier de compagnon orfèvre. Au mois de novembre de la même année, soit trois mois après leur mariage naît leur première fille, Marie-Antoinette... Ils auront en tout 8 enfants dont les trois aînés, Marie-Antoinette (1807), Marie-Louise (1810) et Joseph Santiago (1813) naîtront à Madrid. Le couple revient ensuite s'installer à Nantes sans doute lorsque les français abandonnent l'Espagne,après l'épopée napoléonienne en 1813.
Joseph Santiago est donc arrivé tout bébé à Nantes. Il apprend sûrement le métier de ferblantier aux cotés de son père. A 22 ans, le 9 novembre 1835, il épouse Clémentine Pacaud, fille d'un boulanger de la rue des Chapeliers (maintenant rue de la Juiverie) dont il aura 10 enfants.
Edouard | Clémentine | Alfred | Lise |
Joséphine | Victor | Georges | Charles |
Vous pouvez cliquer sur chaque photo pour retrouver quelques détails sur la vie de chaque branche Riom.
Joseph Benoit Santiago s'associe en 1839 avec son père pour créer la société "Riom père et fils" Ils fabriquent des boîtes en fer blanc pour les conserveurs nantais.
Quinze jours après avoir cosigné l'acte sous seing privé créant la société, Jacques-Jean, sans doute malade et usé, meurt à son domicile, rue Boileau à Nantes. Sa veuve, Marie-Louise Sermet, lui survivra pendant près de trente trois ans. Santiago et Clémence resteront rue Boileau jusqu'en 1841. Ils iront alors s'installer 28 rue Voltaire. Dix ans plus tard, l'entreprise a pris beaucoup d'importance et ils déménagent à nouveau pour le 2 rue Richer.
Edouard est l'aîné des enfants Riom. Il est né le 26 juillet 1836 à Nantes.
Il travaillera comme son père dans l'entreprise Riom, rue Richer. En 1861, il épouse Marie-Françoise Tassel, 18 ans, dite Emma, elle aussi fille de ferblantier nantais. Le couple va avoir trois enfants : Marguerite-marie, Marie-Clémentine et Edouard. Deux ans après la naissance de son fils, Emma décède. Edouard se remariera avec Léonie BLot.
Marguerite-Marie, Edouard et Marie-Clémentine
Marguerite-Marie, la fille aînée du couple Riom-Tassel, épousera en 1880 Louis Velasque. La famille Velasque était déjà liée aux Riom. En effet, la soeur de Louis, Marie, avait épousé le frère d'Edouard, Victor (ce faisant, Marguerite-Marie se trouve être à la fois la nièce et la belle-soeur de Marie Velasque). Marguerite-Marie et Louis n'auront qu'un seul enfant, une fille, nommée Marie-Marguerite (comme sa mère, mais avec inversion des prénoms. On la surnomme Ballah. Elle épousera François Caillé, fils d'armateurs nantais,. Ils auront trois enfants : Jeanine, Pierre-François (premier traducteur de "Autant en emporte le vent" en 1938, fondateur de la société internationale des traducteurs dont le prix de la traduction porte son nom) et Jean. Il semble que la pauvre Ballah n'ait pas été très heureuse en ménage. Elle est partie faire une carrière de pianiste aux Etats-Unis avant de revenir vivre chez sa mère à Nantes. | ||
Marie-Clémentine, la seconde fille d'Edouard et Emma, née en 1863, épouse à l'âge de 19 ans, Maurice Pinard, notaire à Mauves. Edouard va demander à son gendre de laisser son étude et de venir à Nantes pour prendre en charge la gestion de l'usine de ferblanterie qu'il avait hérité de son père. L'entreprise prenait de plus en plus d'importance, et Edouard avait du mal à tout assurer, comptabilité, commercial, direction du personnel, etc. Il ne pouvait encore compter sur son fils qui n'avait à l'époque qu'une douzaine d'années. Maurice Pinard accepta l'offre et devint adjoint de son beau-père dans l'entreprise. Il transmettra plus tard la direction de l'usine à son fils aîné Pierre. Maurice et Marie-Clémentine sont décédés à onze jours d'intervalle, le 12 et le 23 décembre 1948.
Edouard, enfin, le petit dernier, épousa Madeleine de Bernadières. (On raconte que la soeur de Madeleine, alors qu'elle était fiancée, est partie aux Etats-Unis se marier avec le Prince de Polignac. Elle aurait péri dans le naufrage du Titanic). En 1913, pendant les émeutes liées aux inventaires, Edouard fait une chute de cheval. Celui-ci aurait été piqué par un poinçon tenu par un ouvrier. Il se brise la moëlle épinière en tombant et mourra deux ans plus tard des suites de cette chute, laissant un fils Lionel âgé de 11 ans. | ||||
Clémentine Adèle est née le 3 juin 1840. Elle est en réalité le troisième enfant du couple Santiago Riom et Clémentine Pacaud. En effet, en décembre 1838 est né un petit Alfred qui décèdera peu après la naissance de Clémentine. Celle-ci épousera le médecin de Candé, Auguste Roinard dont elle aura un fils Georges-Auguste. |
Alfred Joseph Riom naît le 10 octobre 1842. Il porte le nom de son frère décédé un an avant sa naissance. Il fait ses études à l'école communale avant de rejoindre l'école professionnelle Livet, au 13 rue de la Verrerie, à l'angle de la rue d'Alger.
Dès 1861, âgé seulement de 19 ans, il travaille comme représentant des Forges d'Hennebont. Emile et Henri Trottier, ingénieurs des Arts et Métiers d'Angers, venaient alors d'inaugurer ce qu'on appelait alors l'Usine à Fer qui deviendra le principal fournisseur des fabricants de boîtes de conserves de Nantes.
En 1864, Alfred épouse Euthalie Méloé Eléonore Sallé, de cinq ans son aînée. Celle-ci était la nièce d'Edouard Normand (furtur maire de Nantes de 1885 à 1888). Son père René Sallé avait fait de "mauvaises affaires" et avait placé sa fille chez son oncle Edouard Normand qui avait fondé une usine d'impression sur métaux à Couéron.C'est là qu'Euthalie rencontre Alfred Riom. Le mariage ne devait pas convenir à la famille car les deux jeunes gens sont partis se marier à Liverpool en Angleterre. Ils auront ensemble six enfants :
|
En 1868, Alfred fonde sa propre usine de métaux et d'impression sur métaux. Très actif à la Chambre de Commerce de Nantes, il devient juge suppléant, puis juge titulaire, premier juge et enfin président du Tribunal de Commerce de 1877 à 1888. . Il va aussi fonder la société Armement A. Riom pour laquelle il possède au moins trois navires qui portent respectivement les noms d'Alfred-Euthalie, de Johanna et d'Emile. Il cessera son activité d'armement à la suite du naufrage d'un de ses navires à Paimboeuf.
l'un des bateaux armés par Alfred Riom |
En 1892, il devient maire de Nantes mais son mandat ne sera pas renouvelé en 1896. Euthalie, sa femme, est un "personnage" au caractère très affirmé. On raconte qu'un jour quelqu'un est venu sonner au 27 avenue de Launay, domicile du couple Riom. Euthalie a ouvert et lorsque le visiteur a demandé à voir le maire de Nantes, elle a répondu :"Le maire, c'est moi." Alfred est fait chevalier de la légion d'honneur le 31 décembre 1892. Il décèdera en 1908. Alfred décède en 1908 d'une crise cardiaque dans son château de la Patisière à Saint Herblain.
(Pour plus de détails sur Alfred et Euthalie Riom, voir la page qui est consacrée à la carrière d'Alfred)et les courriers d'Euthalie reçus ou envoyés de 1859 à 1917
Jeanne Clémence, sa fille aînée est née en 1865. On la surnomme Johanna. Elle épouse en 1886 Edouard Port. C'était un artiste "romantique". Il jouait très bien du violon. Il est resté dans la mémoire familiale car, jeune marié, il s'est, un soir, absenté de leur appartement parisien. Il n'est pas rentré mais a envoyé à Johanna un courrier exprès : On lui avait proposé une belle situation et il était parti prendre ses fonctions la priant de bien vouloir le rejoindre au plus tôt... à Bakou, sur les bords de la mer Caspienne. Ceci n'est peut être qu'une légende familiale. Il est aussi possible qu'il soit parti à Moscou voir les possibilités d'impression en couleurs sur métaux, dont les russes étaient spécialistes (Catherine Desmaret, la petite fille de sa soeur Madeleine, garde une timbale en métal coloré avec un portrait du Tsar et des poinçons russes). Johanna est donc partie rejoindre son époux en Russie. Ils sont restés là-bas qulques années et leur fils Serge est né à Moscou. Euthalie, sa mère, a alors fait le voyage de Nantes à Moscou pour aller l'assister. Madeleine Thomé, dite Zézé, sa petite nièce raconte Tante Johanna et l'oncle Edouard Port, quand ils ont été à Moscou étaient reçus, comme toute la colonie française, par le Tsar. Tante Johanna m'a dit qu'elle avait assisté à un repas où Raspoutine était là. Elle m'a dit : "Tu me croiras si tu veux, il avait des yeux d'acier. On ne les voyait pas ni la couleur ni rien tellement c'était hallucinant. Moi j'étais une Port mais lui c'était un porc. Il choquait la cour intentionnellement et, par exemple, quand il était à table, il prenait avec ses mains dans l'assiette de la comtesse de droite, de la duchesse de gauche ou l'inverse, exprès pour choquer. Son principe, c'était de pécher pour être pardonné ! " |
Edouard est mort assez jeune d'un cancer. Johanna, restée seule, a élevé son fils, Serge. Il a fait de brillantes études de droit et est devenu Secrétaire de la Conférence des avocats. Sa mère l'adorait. Il est tombé amoureux de Suzanne Pelletier et, pour des raisons qu'on ignore, cette jeune fille n'a jamais été acceptée par Johanna. Serge s'est malgré tout marié à Nantes à Saint Similien. Personne n'assistait au mariage hormis la vieille bonne du couple Alfred-Euthalie. Le jeune couple n'a pas eu d'enfant. Serge est parti à la guerre de 1914 et s'est fait tué en août 1914. Johanna, inconsolable, s'est liée d'amitié avec un ami de son fils Serge Gantillon. La famille Gantillon est devenue pour Johanna sa seconde famille. (voir les courriers de Johanna échangés avec sa soeur Madeleine entre 1888 et 1945 ). Johanna est décédée à 82 ans et on dit que, sur son lit de mort, entourée de ses nièces et neveux, elle s'est redressée et s'est écrié : "82 ans ! Est-ce que ce n'est pas un bel âge pour mourir ?"
Alfred Joseph est néen 1867. Il épousera Lucie Pageot qui vivra 103 ans. Ils auront deux filles Marie Johanna, épouse de Franck Renaud et Lucette épouse de Raymond Deverteuil. La photo ci-contre le montre avec son beau-frère Auguste Pageot. (Alfred est à droite). |
Emile Edouard Santiago, né en 1870, très bon latiniste, très bon pianiste, fut sous-préfet et préfet en poste à Mende, Argentan, Ussel, Calons, Belley, Pontivy, Issoudun, Montluçon et Aurillac en Cantal. Il terminera Trésorier Payeur Général de Nièvre. Il a reçu la légion d'honneur. . Il a épousé Marie Bonnefous qu'il a rencontré à Mende et qui lui a donné trois enfants : Alfred (épouse Simone Berger), Marie Louise (épouse Jacques Henry) et Paul Emile dit Titi
Alice Marie née en 1872, musicienne, qui épousera Edmond de Lassus, Conseiller à la Cour d'Appel de Paris. Ils auront une petite fille Edmée qui meurt lors de l'accouchement de sa mère le 31 janvier 1903..
Isabelle (photo ci-contre), est née en 1874. Elle épouse Léon Chambon qui, d'abord associé avec son beau-père Alfred, dirigera ensuite seul l'entreprise d'imprimerie sur métaux. Leur fils Jacques,devenu à son tour directeur de l'imprimerie sur métaux Riom et Chapbon sera adjoint au maire de Nantes, Henry Orrion. Il mourra tragiquement avec sa femme et trois de ses enfants dans un accident d'avion qu'il pilotait lui même à Saujon en Charaente-Maritime(l'avion aurait perdu une aile). Ils rentraient d'un voyage à Bordeaux où ils avaient été voir leur fils aîné Patrick qui travaillait là bas. |
Enfin, la petite dernière, Madeleine qui naît en 1883 quand sa mère Euthalie a 46 ans. Elle va épouser Georges Thomé dont elle divorcera plus tard. Georges Thomé était le fils du compositeur Francis Thomé et le petit fils de la cantatrice Anna de La Grange. Voici les souvenirs de la fille de Madeleine, connue dans la famille sous le nom de Tante Zézé :
Mon arrière grand-mère était Anna de La Grange. Et Anna de La Grange s'est révélée avoir une voix très belle. Ses parents, le baron et la baronne de La Grange, avaient l'habitude d'aller sur la côte d'Azur, comme cela se faisait dans le temps, et Grand-Maman, (on l'appelait Grand-Maman) cela faisait 17 ou 18 ans qu'elle chantait. Or il y avait Rossini qui se trouvait là et qui a remarqué Grand-Maman. Il a demandé à parler à son père et à sa mère : "Votre fille est extraordinaire, elle a une voix d'oiseau, c'est merveilleux. Il faut qu'elle monte sur les planches.". "Jamais, ont dit le baron et la baronne, jamais !". Là-dessus, le père d'Anna de La Grange a fait de mauvaises affaires, et mon arrière grand-mère est alors allée trouver Rossini en disant "J'ai besoin de gagner ma vie". Et elle s'est mise à chanter. Mais, me disait-on, elle n'acceptait qu'à contre cœur d'aller répéter au théâtre. Et même, mais je n'ose pas le dire tant cela me semble extraordinaire, elle refusait d'y aller. On avait alors les répétitions chez elle. Elle chantait surtout à la Scala de Milan. Grand-Maman de La Grange, en 1850, avait fait trois fois le tour du monde. Elle chantait à New York, elle chantait partout…. Et elle a rencontré Grégoire de Stankowich, un comte russe, qui s'est épris de cette petite bonne femme. Elle n'était pas grande mon arrière grand-mère. Mais le comte Stankowich qui est devenu son mari et mon arrière grand-père faisait 2 mètres 02 et j'ai là ses mémoires. Il ne se prenait pas pour rien. Il disait :"J'étais beau comme un dieu !" On est simple dans la famille ! Et alors, elle s'est donc appelé comtesse de Stankowich mais elle continuait à chanter sous son nom de jeune fille. Ils ont eu une fille Tecla qui est devenue ma grand-mère. Tecla avait épousé en première noce un espèce de … je ne peux rien dire mais il paraît qu'il appelait sa domesticité en … (elle siffle) en tirant au révolver dans les glaces pour les appeler. Mon père me disait tout de même qu'il se rappelait très bien quand ses demi-frères et demi-sœurs Ghika s'en allaient en vacances en Roumanie, chez leur père. Je sais que grand-mère après cette tocade a épousé grand-père Thomé qu'elle a toujours aimé, mais toujours énormément aimé, elle a toujours été une femme parfaite, mais parfaite.
Un petit livre raconte la biographie de Mme Anna de La Grange et corrobore quelques uns des souvenirs de Tante Zézé.
Madeleine est décédée chez une de ses amies claveciniste qu'elle était allée voir à Paris. Elle est tombée malade et est morte 15 jours après. Allongée dans son lit, son amie lui a fait remarquer qu'elle était très belle et ressemblait à une reine. "Oui, a dit Madeleine,... la reine morte de Montherlant !".
Lise-Marie épousa Léon Caron, notaire à Candé. Ils eurent trois fils : Léon, Edouard et Louis.
Joséphine épousera Emile Lebeaupin. Ils auront trois enfants Marie-Joséphine, Joseph-Emile et Léon.
| |
Le septième enfant de Clémence Pacaud et Joseph Santiago Riom, Victor naît le 23 juillet 1846. Après ses études, comme ses frères, à l'école professionnelle de Livet. Il travaille ensuite dans l'entreprise Riom, alors dirigée par son frère aîné Edouard. Il n'a pas la réputation d'un gros travailleur. Pendant la guerre de 1870, il est soldat (28ème Régiment d'Infanterie, 1er bataillon, 3ème C.). Il se retrouve à Paris, encerclé par les Prussiens. C'est la famine. Il racontera plus tard qu'il a du alors manger du rat. Il correspond avec son frère par télégramme porté par pigeon voyageur.
En 1871, il épouse Marie Velasque. Elle a 19 ans. Son père est tailleur, rue du calvaire à Nantes. elle a 9 frères dont le plus jeune, Louis, épousera la nièce de Victor, Marguerite Marie, la fille d'Edouard....
|
Le couple prend à son service Constance Bieveleau, agée de 20 ans. Constance sera surnommée par les générations futures "Ma vieille". Elle accompagna la famille Riom pendant de très longues années. Elle répétait : "Les Riom... ah ! Ce sont de beaux gars !" Elle fêtera ses 100 ans à Ker Jeanick au Bourg de Batz entourée de toute la famille. |
|
|
|
Le couple aura trois filles : Henriette, Lucie et Anne-Marie et un fils, Joseph, qui, hélas, décédera peu après sa naissance.
|
En 1888, Henriette à 16 ans et passe brillament le "brevet élémentaire supérieur". Victor et Marie, fiers du succès de leur fille, estiment qu'elle a bien besoin de repos apès cet exploit et achètent une maison au Bourg de Batz, "la Roche aux mouettes" pour permettre à leur fille de se détendre en vacances. Henriette profite de ses vacances pour prendre des cours de natations aved Mr Valentin, maître nageur, qui laissera son nom à la plage où il exerce ses talents. Le plage Saint Michel au Bourg de Batz est difficilement pratiquable pour la natation tant le petit port est envahi par les bateaux de pêche. |
|
|
En 1890, Victor achète le domaine de Racapé sur la commune du Landreau. Il se lance dans la viticulture mais le phyloxera va venir ruiner ses espoirs. En 1893, Henriette,épouse Benjamin Maury, un nantais propriétaire d'une propriété voisine de Racapé. Un an plus tard, en 1894, Victor meurt à son domicile de la 2 rue du Couédic et Racapé sera revendu. . (Voir l'onglet Famille Maury)
Lucie épousera Paul Ruff. Ils n'auront pas d'enfant. Mais elle restera une figure marquante de la famille par son fort caractère. Elle a écrit un "roman" qui est en réalité son histoire : "Souvenirs d'une petite bourgeoise de la 3ème république"
Marie Velasque-Riom décèdera beaucoup plus tard en 1933.
Georges Riom, né en 1850 épousa Marie-Henriette Pinard. dont il aura trois ennfants Georges, Jeanne et Marcelle. Georges était notaire à Bouguenais. Son fils s'illustrera dans la gravure et le dessin dont voici un exemple :
Charles Riom, né en 1854 épousa Marie-Augustine Legal dont il aura deux ennfants Marie et Charles